mardi 19 février 2019

île Banadup, San Blas, Panama

Navigation vers île de Banadup San Blas, Panama

Après avoir vécu une très belle expérience sur Karacoll pour la traversée du canal, il est maintenant temps pour nous d'aller découvrir les îles San Blas, nous sommes quand même venus dans cette région pour contempler les îles, mais aussi le peuple Kunas.

À oui, Diane à eu bien du plaisir à pêccher ce gros Barucuda durant notre navigation.

Maintenant, un peu d'histoire et bref résumé sur ce peuple.  La tradition orale des Kunas situe leur origine sur la montagne Tacarcuna, dans un massif situé dans le Darién. Ils ont traversé cette région sous la poussée des conquistadors espagnols pour venir s’installer sur les rives des Ríos Tuira et Chucunaque.

Du fait de la présence de quelques similitudes avec la langue kuna dans la toponymie, certains chercheurs, archéologues et anthropologues, pensent que les traces d’agricultures découvertes en Sierra Nevada (Colombie) et datée de 6000 ans, pourraient attester de la présence des Kunas dans cette région à cette époque. * dans les mots kunas, prononcer le "u" comme "ou", et le "e" comme "é".

Nous sommes ancré dans la baie de Banadup, ici grosse surprise pour nous, il y a beaucoup de tourisme qui arrivent de Porvenir via les bateaux Lancha ou gros catamaran Charter sans oublié les voyageurs en mode "backpacker", tout le monde veut voir ces îles magnifiques et ce peuple encore traditionnel.

Les demeures sont plus ou moins grandes suivant l’importance de la famille, mais elles comportent presque toujours trois huttes, une cour intérieure et un petit ponton de bois. La plus grande sert dans la journée de salle de séjour, et pour la nuit, hamacs déroulés c’est le dortoir familial. Rares sont les meubles, quelques sièges, un coffre pouvant servir de coiffeuse, mais point d’armoire, ici les vêtements sont pendus au plafond, un peu comme chez nos teinturiers. Si la famille est nombreuse, et c’est souvent le cas, c’est une symphonie de couleurs vives qui égaye l’envers des palmes couleur caramel du toit.

La hutte moyenne, c’est soogaya, la cuisine. Le foyer est à même le sol, cinq grosses bûches disposées en étoile se consument à longueur de journée. Il est surmonté soit d’un gros faitout où mijote le dule masi traditionnel, soit d’une claie où se fume la pêche du jour, caché sous un morceau de carton sévèrement amoché. La plus petite, sans toit, souvent monté sur pilotis au-dessus de l’eau,
sert pour les ablutions et aussi de W.C.

À bientôt avec d'autres aventures.

Équipage de Rodignard





































à venir...

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