mardi 20 novembre 2018

Période d'un temps intemporelle à Mompox, Colombie

Le texte et notre histoire ici sera un peu plus longs, mais cela vos la peine de faire toute la lecture avant de voir les photos.

Un peu d'histoire sur Santa Cruz de Mompox, Mompox ou Mompós, est une municipalité située au nord de la Colombie, dans le département de Bolívar, qui a su conserver son aspect colonial.

La cité a été fondée en 1540, soit sept ans après Carthagène des Indes et deux ans après Santa Fe de Bogota, par Juan de Santa Cruz, gouverneur de Carthagène qui a donné son nom au site.

Notre histoire ou aventure comme ici.

Pour se rendre à Mompox, ce n'est pas évident ou même on pourrait dire, difficile de s’y rendre. Après avoir fait différente démarche pour trouver un transport local pour s'y rendre, nous avons discuté avec d'autres navigateurs qui on fait le trajet vers Mompox. Alors, oui c'est possible, mais....

Nous on ne voulait par retourner vers Carthagène pour en suite prendre la direction de Mompox, mais un minibus de Santa Marta ou nous sommes située avec le bateau.  Alors, il a fallu faire des sacrifices pour le dos et le confort. Nous avons pris l'option minibus locale ou on pourrait plus tôt dire un véhicule de transport de porte-à-porte depuis Santa Marta à Mompox.

Avec un GPS, celui-ci indique plus de 4H30 de route, mais dans les faits, c'est plus de 6 heures de routes.  Il faut compter les multitudes arrêt pour embarquer les locaux et faire des achats de différentes provisions/ marchandises tout le long du trajet.

Seulement deux horaires sont possibles; se lever très tôt à 3H00 du matin ou celui qui devrait partir vers 13H00 en après-midi.  On dit devrait, car il est arrivé avec 3 heures de délai à notre point départ, ça comme pas trop bien!

Maintenant, le minibus arrive enfin à Santa Marta, on regarde à l'intérieure à qu'elle endroit s'assoir et qu'elle chaleur dans le véhicule, mais qu'elle chaleur. Bon, c'est clair, ceci sera pour nous ce qui va être l’un de nos pires trajets en bus pour se rendre. Le collectivo était beaucoup trop plein et c’est, coincer entre une vitre qui ne s’ouvre pas et Richard que nous avons débuter ce voyage de plus de 6.30 heures sur une route complètement « cabossée » à plusieurs endroits durant le trajet (c’est un euphémisme).

Cela fait seulement 20 minutes que nous sommes parties de Santa Marta, il reste encore plus de 5 heures 30 minutes à faire, si tout va bien.  Richard, demande à la dame du chauffeur de changer de place (¿Puedo sentarme en tu asiento?, por favour) s'il vous plait, car elle est prend la meilleure place sur le siège avant, elle fait signe que oui. Car le mal des transports est présent pour Richard.

Un peu de détail sur le minibus ou le fameux véhicule. C'est très bruyant à l'intérieure, car le moteur diesel est entre les deux sièges avant, un peu  comme une Westfalia de Volkswagen, mais ce n'est pas une Westfalia, aucun air conditionner, seulement quelques fenêtres s'ouvrent et y a-t-il encore des ressorts ou une suspension, bonne question?

Après multitudes de détours dans les villages locaux et un seul arrêt pour la toilette, nous sommes enfin arrivées à Santa Cruz de Mompox, épuisée, mais ravie.

Ha oui, une fois rendu vers 21H00 le chauffeur nous demandes le nom de notre "casa hostels" en Espagnole naturellement.  On lui montre l'adresse et le nom via notre iPhone, il ne connait pas l'endroit, parle avec sa femme, elle ne connait pas non plus ??

Notre petit "hamster" roule, bon un instant, je vérifie avec le programme "Maps Me.  OK, Diane on débarque ici, on fait le reste à pied avec nos sacs à dos.  On voit une pharmacie sur le coin encore ouverte, on demande à la dame, elle nous montre que l'auberge est juste de l'autre côté de la rue (muchas gracias buenas tardes) merci beaucoup, bonne soirée.

Une fois, la clé de notre chambre récupérer, il faudrait bien aller souper, mais ou!  Pizza, en vue, go.

Dimanche matin après avoir fait un bon somme et un gros déjeuner, on part à la visite du village de Mompox.

La ville se situe sur une île juste à côté la rivière Magdalena, ce qui en rend l’accès très difficile. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a préservé son histoire et son mode de vie. Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1952, Mompox est une cité coloniale du 16e siècle extrêmement bien préservée. Si Mompox n’existe pas selon Garcia Marquez, elle est pourtant la représentation idéale des villes du romancier (notamment de Macondo) et un petit bijou de réalisme magique.

Ici, il suffit d’ouvrir grand les yeux et le cœur pour ressentir la magie des lieux. Mompox est une petite ville endormie, où il est rare de croiser des touristes, mais où il est fréquent de rencontrer des chats se reposant à l’ombre.

En pleine journée, il fait bien trop chaud et les habitants se réfugient dans leurs demeures coloniales ou sur un fauteuil à bascule pour profiter de l’heure de la sieste. Les rues se remplissent à nouveau le soir sur les places du village d’enfants et de familles venus apprécier le coucher de soleil et la fraîcheur de la soirée. À Mompox, l’on vit lentement, l’on vit hors du temps. Tout voyageur en visite verra son rythme de visites ralentir et apprendra à se reposer, à observer les environs et à se balancer sur un fauteuil à bascule,

faisant ainsi l’espace de quelques jours, une parenthèse dans son voyage.

C'est justement en prenant un cervéza sur une chaise berçante juste à côté de la rivière Magdalena que l'on prend le temps d'admirer.  Un peu plus loin sur notre chemin, nous croiserons un fermier qui livre encore aujourd'hui du lait frais et chaud au résident, il déverse le tout dans un sac de plastique et remets aux gens pour quelques pesos.

Mompox est un lieu idéal pour rencontrer des locaux. Mompox de par son isolation est parfaite pour cela. Il y a peu de touristes qui viennent dans cette ville colombienne et les habitants sont donc très accueillants et curieux. Promenez-vous en ville, asseyez-vous à l’ombre d’un bâtiment, mangez à la terrasse d’un restaurant, bouquinez sur un banc et il y a de fortes chances que l’on vous sourira, vous dira bonjour, vous parlera ou vous offrira une chaise pour regarder la partie de soccer.

Bien oui, en ce dimanche familial, tout le monde se rassemble dans le parc avec un terrain tout en terre et un peu de bouette, les adultes (ligne de garage possiblement) ont un tournoi. On nous offre deux chaises pour admirer les matchs, n'oublier pas qu'il fait plus de 32 C en plein soleil pour les joueurs.

Diane découvre un monsieur qui fait de la slush avec une machine "home made".  La glace est dans un sachet de plastique et tout semble très comestible.  OK, go pour la slush à grosse chaleur, elle fut succulente et sans conséquence autre que nous rafraichir.

Il est possible de faire, une balade en bateau dans la mangrove, mais nous n'avons pas fait.

Vidéo d'un autre à voir: Video Mompox par autre

C'est vrai le retour, le retour fut spécial, mais dans un vrai bus avec l'air conditionné.  Mais, nous avons débuté le trajet dans une auto type Nissan 4 portes, la courroie crie, le moteur ne tourne pas trop rond (le chauffeur doit garder son pied sur la pédale à gaz), le dessous de l'auto touche chaque fois que l'on croisse un "bump", 45 minutes avant un transfert dans le vrai bus.

Rendu à Santa Marta, le chauffeur ne connait pas l'endroit exact pour se rendre à la marina.  Alors, lorsqu'il descend une maman avec sa petite fille, il avait contacté un taxi.  On embarque dans le taxi pour terminer notre trajet à la marina, ouff...

Pour la photo et vidéo de la petite fille, elle a fait la majorité du trajet en bus assis à côté de Diane, jouent au Tic Tac To ou échange de mot en espagnol et français, bravo ;-)

Une bien belle rencontre dans ce village et endroit à voir!