Nous sommes le dimanche matin, journée très spéciale, car c'est la fête à toutes les mamans. Nous arrivons, comme promis vers 8H00 à la petite église d'Hapatoni. Nous sommes donc les bienvenus!
Ils vont à la messe, ils sont très pieux leurs églises est très belle à Hapatoni, les mamans sont toutes habillé de robe avec différentes couleurs ou elles portent le blanc avec des couronnes fleurs ou de feuilles de tiarés frais du jour. À notre très GRANDE surprise, Tahina et Dominique vont remettre à toutes les mamans navigatrices une couronne de fleurs, ce moment est magique au coeur des mamans (les papas aussi ne demeurent pas indifférents de ce geste mémorable).
L'ambiance est relevée des chants de Dominique, Sarah, et quelques autres femmes, un jeune garçon frappe du pahu (tambour) et elles jouent de la guitare qu'elles accompagnent de leurs chants. Des voix aiguës et douces à la fois. Dans cette langue suave, c'est un ravissement que de les entendre chanté, nos corps frissonnent d'entendre toutes ses voix magnifiques. En chantant, elles font grimper d'un échelon supplémentaire toute l'émotion que cette fête dégage. Par exception, la messe sera dite dans la langue marquisienne et française pour nous les navigateurs afin de mieux comprendre les mots et la signification des paroles.
À la toute fin de la messe, le prêtre fait quelques pas un peu plus en avant et demande à toutes les mamans de bien vouloir venir rejoindre la statue de la vierge Marie! Maintenant tous les enfants petits au grand avec l'aide de Dominique, débute un chant qui sera dédié à toutes mes mamans ici présentes (Marquisiennes, Tahitiennes, Françaises, Québécoise, Allemandes).
Il n'y a plus de frontière, toutes les mamans du monde demeurent des mamans.
À la sortie, Tehina nous demande de l'accompagner chez elle. Elle nous accueille pour un déjeuner (diner). Car elle à un coeur, une bonté gigantesque, plusieurs navigateurs accompagneront Tehina et nous mettrons tous la main à la pâte dans la cuisine, une journée remplie d'émotions.
Mais juste avant de quitter le terrain à l'église, nous discuterons avec les gens. Oui, nous avons de la chance, aux yeux des villageois, nous sommes considérés comme un trait d'union. Un peu moins touristes que ceux qu'ils attendent normalement, et plusieurs commencent à se confier à nous, à discuter, à s'inquiéter de notre bien-être, nous demandant si nous avons assez de fruits, et si nous ne manquons de rien... Dès qu'ils sont rassurés, ils nous conseillent de venir les voir durant la semaine pour jaser avec eux, mais aussi de prendre les fruits qui nous ont mis de côté pour nous.
Pour revenir chez Tehina (Louise), nous passerons une très agréable journée. La prochaine fois, ce sera différents navigateurs qui apporteront des plats plus typiques de nos régions et nous mangerons chez elle sans qu'elle prépare de repas! Ce sera maintenant à nous de lui dit, Merci à notre façon!
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